• [ Phase 1 - Partie 6 ]

    [ Kaya ]

    Mes joues étaient trempées de larmes. Je les essuyer rapidement. A chaque fois que je fermais les yeux, je voyais l'image de Ben. Je n'imagine même pas ce que Thomas à ressentit.

    Ce soir là, j'avais dormi à côté d'Eva, Amy et Chuck dans un coin d'herbe, à l'écart  des autres blocards. J'aimais dormir à la belle étoile, surtout qu'il faisait vraiment bon. Je fermais les yeux et laissa les ténèbres m'envahir.

    A mon réveil, il ne rester que Eva et Chuck encore endormis. Amy était surement déjà dans le Labyrinthe. Je voudrais bien connaîtr l'heure, mais personne ne m'avait donné de montre. Je me leva à la recherche de Newt. Je vis Hana, parler avec Alby.

    - Bonjour ! s'exclama Hana en agitant la main.

    - Bonjour... dis - je doucement.

    - Bonjour, tocarde ! dis Alby.

    - Vous n'auriez pas vue Newt par hasard ? demandais -je.

    - Euh... Il est partit tôt dans le Labyrinthe... dit Hana.

    - Ah oui... C'est vrai, l'histoire du griffeur.

    - Je vais t'amener à Zart. décida Hana.

    - D'accord. 

    - Va prendre ton petit déjeuner avant, dit Alby. 

    Je fis oui de la tête et me dirigée vers le réfectoire. Je pris mon petit déjeuner en compagnie de Chuck et Eva. Cette dernière n'avait pas l'air très en orme aujourd'hui. 

    - Ça va ? lui demandais-je. 

    Elle fit oui de la tête sans un mot. Chuck me lança un regard interrogateur et j'haussais les épaules. Quand j'eu finis de manger, je rejoignis Hana dans les jardins.

    Je passais le matin à arracher les mauvaise herbes, j'avais très mal au dos. Zart, était le garçon aux cheveux brun qui avait relevé Ben quand il s'était mis à genoux. Il n'était pas du genre bavard, plus concentré sur son boulot. 

    Le midi, je pris un sandwich et alla m'installer sur notre fameux tronc. Je mangeais, en silence… Quelque chose attira mon attention, près des portes, il y avait de l'agitation. Je posais mon sandwich et piqua un sprint vers les portes. J'aperçus Hana et me dirigea vers elle.

    - Que ce passe - t - il ? demandais-je.

    - Je ne sais pas, je ne vois pas grand choses ici...

    Alby arriva et poussa tout le monde. Quand il parvint au centre, il s'arrêta net. Je contournais la foule et m'arrêta également, horrifiée.

    Newt et Minho. Newt était inconscient et Minho le soutenais comme il pouvait, épuisé.

    - Newt ! m'écriais - je en me précipitant vers lui.

    Mais un bras me coupa la route. Je leva la tête et vis la mine grave de Minho. Il fit "non" de la tête.

    - Il s'est fait piquer, ne t'approche pas.

    Je me figea.

    - Ramenez les à l'infirmerie et administrez le sérum à Newt... Dépêchez - vous ! s'écria Alby.

    Le blocards s'exécutaient. Alby avançait vers moi.

    - Je dois te parler, tocarde !

    - A propos de quoi ?

    Pas de réponse, il me prit part le bras et me tira, nous emmenant loin de la foule.

    - J'ai entendu dire que tu avais reçu une lettre ? cracha Alby.

    - Oui...

    - Montre la moi !

    Je m'exécutais. Après avoir lu la lettre, il me la rendit.

    - Eh ben, toi et Newt ça promet ! ricana - t - il.

    Je serrais les poings.

    - C'est pas le plus important, déclarais -je sèchement.

    - Je comprend rien à cette histoire de code ! T'as qu'a voir avec Thomas et Teresa ! Ce sont eux les spécialistes des trucs bizarre !

    Il se pencha vers moi.

    - Mais ne comptaient pas sur moi pour vous aidez à sortir d'ici... murmura - t - il.

    Puis il partit. Choquée, je resta plusieurs minutes plantais là. Qu'avais t - il voulu dire ? Je décida d'aller parler à Teresa, Thomas n'étant pas encore rentré.

    Une fois trouvée, nous nous dirigeâmes vers le tronc et nous asseyons. Je lui lu la lettre en évitant les passages au sujet de Newt, bien qu'elle lisait tout de même la lettre par dessus mon épaule. Elle resta quelques minutes sans rien dire, perplexe.

    - Qu'est - ce qui pourrait être un code ? demandais - je.

    - Je n'en sais rien.

    Plusieurs minutes passèrent et je décidais de rompre le silence.

    - Et... euh... Alby m'a dit un truc bizarre tout à l'heure.

    - Ah oui ? Raconte ?

    - Euh... il m'a dit :" Mais ne comptaient pas sur moi pour vous aidez à sortir d'ici".

    Teresa ne parut pas choquée.

    - Tu sais, il a subit la Transformation. Et peut - être que effectivement, le monde extérieur n'est pas mieux que celui ci. Mais je veux sortir. On veut pratiquement tous sortir. Alby éprouve une peur pour le monde extérieur mais... On a pas la choix, il faut sortir.

    - Oui...

    - Et, à propos de tes rêves ? demanda - t - elle.

    - Rien de nouveau.

    - Tu fais les mêmes sortes de rêves que Thomas. Ce sont des sortes de flashs ?

    - Non, c'est très net.

    - ... Thomas m'a dit qu'ils nous tester. Des variantes ou je ne sais plus quoi. Ils testent nos réactions, Kaya. Je crois qu'il est temps que le teste se termine. Thomas, toi et moi, on est la solution. C'est une théorie...

    Elle hésita un instant.

    - Thomas et moi on faisait partis de leur équipes.

    - Les créateurs ?

    - Oui. On vous à mis dans ce pétrin, ça me rend folle de rage contre moi même.

    - ...

    Je n'arrivais pas à éprouvait de la haine envers Teresa et Thomas.

    Je m'apprêtais à dire quelque chose mais elle me coupa.

    - Thomas... Thomas se souvient de chaque personne ici. Du moins, il est sûr qu'il les connaissaient avant de venir ici. C'est flou apparemment. Le seul problème, c'est qu'il ne se souvient pas de toi.

    Encore une fois choquée, je me figeais. Pour me rassurer, Teresa m'adressa une tape amicale dans le dos.

    - Ne t'inquiète pas. C'est pas fiable à 100% ces trucs...

    - Et toi... ? commençais - je. Parle moi de ton pouvoir de télépathie.

    -  On sait pas trop comment on fait Thomas et moi. C'est comme bouger une jambe ou un bras.

    - Ah... Et tu ne fais pas de rêves ?

    - Non, Enfin si, je rêve mais pas comme Thomas et toi.

    On resta longtemps à parler comme ça. Le soleil commença à descendre dans le ciel, et je vis les coureurs rentraient. Quelques minutes plus tard, Amy vint vers nous.

    - Bonsoir... Vous n'avez pas vu Eva ? demanda - t - elle.

    - Non, répondit Teresa. Pas vue de la journée. Et toi Kaya ?

    - Je l'ai vu ce matin... Et elle faisait une tête bizarre.

    Je lus l'inquiétude dans les yeux d'Amy.

    - Il faut trouver Chuck. proposa Amy. Ils sont toujours à deux.

    - Oui.

    Je me levais et chercha Chuck avec Amy et Teresa. On le trouva, en train de nettoyer le réfectoire.

    - Chuck !

    Celui ci releva la tête surpris.

    - Où est Eva ? demanda Amy

    -  Je sais pas. Elle m'a dis qu'elle était fatiguée et qu'elle aller dormir.

    - Merci.

    Je sentais l'inquiétude d'Amy. Elle commençais à courir jusqu'à une chambre se trouvant dans la ferme. Personne... Amy s'apprêtait à sortir mais Teresa lui attrapa le bras.

    - Oh ! On va la retrouver, stresse pas comme ça.

    Amy la fusilla du regard.

    - Ecoute, je connais Eva. Elle n'ai pas comme ça d'habitude. Elle est toujours en forme et déteste dormir toute seule.

    - ...

    Amy se dégagea et partit au pas de course. Teresa la suivit et moi aussi. Arriver dehors, on entendit Amy crier. "Eva ! Revient ici !" Mon cœur s'accéléra et je tourner le regard vers la voix. Amy était à quelques mètres de nous, je suivit son regard et aperçut avec horreur qu'Eva se tenait tout près des portes. Tout se passa très vite. Les portes étaient à moitié fermées et Eva avança doucement dans le Labyrinthe. Je n'avais pas vu Amy partir en courant, je la suivit et sprinta dans l'espoir de la rattraper, en vain. Elle courait beaucoup trop vite. Amy était presque arrivée mais elle se figea. Je regardais Eva. Un sourire sadique aux lèvres, elle rigola. Je continuais et dépassa Amy qui me suivit. Les portes étaient bientôt fermées. Je regardais les yeux d'Eva il n'y avait pas le petite lueur qui éclairait ses yeux d'habitude. Elle cria plus fort que le bruit des portes : " Vous ne pourrez jamais sortir ! " J'étais en plein cauchemar. Il ne restait que quelques centimètres mais Amy ne s'arrêta pas, elle fonçait et criais : "Eva !!!" Puis, plus rien. Je m'arrêta, les larmes coulaient sur mes joues. J'aperçut Amy criais et taper des poings contre les murs. Je me laissa tomber, genoux à terre. "Tout ceci n'est qu'un cauchemar, Kaya. Tu vas te réveillée, ne t'inquiète pas, Eva est toujours dans le bloc... " Je me répétais cela en boucle... Mais en vain, je ne me réveilla pas. Je vis Amy, tapait encore plus fort et criais : "Eva ! Ouvrez vous, putain de portes ! Eva !" Sa voix était brisée et elle pleurais. Je vit Hana se dirigeais vers elle. Elle voulut la prendre dans ses bras, mais rien à faire, Amy se débattait et continuer à frapper. Je portais mes mains à mes oreilles et ferma les yeux. J'entendais : "Eva ! Reviens !!!" Tout les blocards exceptait Minho et Newt étaient rassemblés. Certains pleurés et d'autres avaient le visage grave, fermé.

    Deux blocards emmenèrent Amy à l'infirmerie. Le silence pesait dans le bloc, on entendait que les pleurs d'Amy. Le soir, après le dîner, je décida d'aller rendre visite à Newt. Je regretta d'avoir eu cette idée.

    Je passais le seuil de la porte. Et je le vis. Le même regard que Ben, ses veines violacées. Il n'avait plus rien d'humain. Il respirait fortement, comme s'il n'y avait plus d'air dans la salle. Je porta mes mains à ma bouche et essayais de contenir mes larmes. Rien n'aller plus.

    - Newt... murmurais-je.

    - Il s'en remettra, ne t'inquiète pas.

    Je tournais la tête et aperçut Thomas, assis sur une chaise. Je ne l'avais pas vu, je ne regardais que Newt. Thomas me sourit tristement. J'essayais de lui rendre son sourire, en vain.

    - Kaya, montre moi ta lettre s'il te plait.

    Je sortis la lettre de ma poche et le laissa lire.

    - Il faut qu'on sorte d'ici...chuchota - t - il pour lui même.

    - Aurais - tu un souvenir ou... Je sais pas moi ! Un truc qui pourrait se relier à un code ? demandais - je.

    Il soupira.

    - Hum... Non. Nous avons des cartes du Labyrinthe...

    - Des cartes ?

    - Oui, elle représente plus ou moins notre espoir de sortie. Mais les coureurs ont parcourus le Labyrinthe centimètre par centimètre. Rien du tout. Le seul truc qui se rapproche d'une sortie c'est la Falaise.

    - Comment étudier vous les cartes.

    - Hum... Je t'explique. Dans le Labyrinthe, tu as de sections. 8 pour être exacte. Il y a toujours au minimum 8 coureurs, chacun d'entre eux a sa section. Newt t'avais dis que les murs changent toutes les nuits ? C'est pour ça qu'on peut pas faire de plan exacte. Donc le jour, les coureurs mémorisent les changements de leur section. Chaque coureur étudie plus ou moins longtemps les changements de sa section. Mais tu peux me croire, j'y ai déjà passé des heures, il n'y a rien qui ressemble à un code.

    - Et vous avez déjà essayé de...

    Je ne finis pas ma phrase... Newt poussait un rugissement énorme. Malgré ses poignets attachés, il parvint à se redresser et à fixer Thomas d'un regard assassin.

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • [ Phase 1 - Partie 5 ]

    [ Kaya ]

     Un cadavre de griffeur ? Je n'ai jamais vu de griffeur, mais a en voir la tête de Newt et Alby, ça ne devait pas arriver souvent.

    - Pourquoi tu l'as pas ramené ? demanda Alby.

    Minho ricana.

    - Tu rigole, mec ? Ces trucs doivent peser au moins 1/2 tonne ! s'exclama - t - il.

    - Il faut qu'on voit ça. dit Newt.

    - Compter pas sur moi pour y aller ! s'exclama Alby. Plus JAMAIS.

    - J'irais, alors... dit Newt calmement.

    - Avec ta patte folle ? C'est pas très loin... Mais... commença Minho.

    - Peu importe ! C'est bizarre... Il faut absolument qu'on voit ça.

    - On verra demain. dit Minho.

    - Je veux y aller aussi... dis - je tout bas.

    Mais ils m'avaient tout les 3 entendu. Ils se mirent à rire. Je me leva, vexée.

    - Ok, c'est pas grave, dis je calmement. Je trouverais bien un moyen d'aller dedans.

    Puis je m'éloignais.

    " Kaya ! " entendis - je au loin. Mais je ne me retourna pas. Je ralentis le pas, je réfléchissais.

    Newt me rattrapa.

    - Eh ! dit - il. Désolé.

    - ...

    Je continuais à marcher.

    - Je veux pas que tu ailles là bas. commença - t - il.

    - Mais moi je veux y aller. Depuis quand je dois t'écouter ? demandais - je.

    - Tu ne peux pas y aller.

    - Si ! Et pourquoi tu veux pas que j'y aille ? Tu as dis que les griffeurs ne sortaient que la nuit. Je ne cours aucun danger !

    - Sauf que c'est compliqué. Ben c'est fait piqué en pleine journée.

    - Il faudra bien y aller un jour... murmurais - je.

    - Non... répondit - il.

    Je le regarder.

    - Tu comptes pas rester ici jusqu'à la fin de ta vie quand même ?

    - Peut être... dis - il les yeux dans le vide.

    - C'est n'importe quoi !

    Je m'éloigna d'un pas rageur quand j'entendis une alarme. Je me retournais vers Newt, il haussa les épaules et me rejoignis.

    - Viens, on va voir ce que c'est. C'est pas normal.

    Il me pris la main et courras vers la boîte en m'entrainant. Les blocards étaient tous rassemblés au dessus de la boîte. J'entendis quelques chuchotement " Pourquoi l'alarme à retentie ? Y a personne ". " C'est pas normal ".

    - Newt... Hana m'a dit que la boîte remontais une fois toutes les semaines pour nous apporter des provisions. Alors pourquoi c'est " pas normal " ? demandais - je

    - La boîte remonte toute les semaines, oui. Mais l'alarme ne retentie que quand il y a un nouveau, c'est à dire tout les mois. Ce n'est pas normal que l'alarme ai retentie puisqu'il n'y a personne. Et puis, la boîte ne devrait même pas remonter, ça fait que 2 jours que t'es là.

    Je regardais à l'intérieur de la boîte. Il y avait des provisions, des vêtement etc. Puis au centre, une enveloppe blanche.   

    - Il y a quelque chose... Au centre, dis - je.

    Je vis Gally sautait dans la boîte, prendre l'enveloppe dans ses mains... Et se retournais vers moi.

    - C'est pour toi.

    - Hein ?

    - C'est pour toi, dit il. Il est écrit " Kaya " sur l'enveloppe.

    Tout le monde me regardait. Gally me tendis l'enveloppe et remonta. Ses yeux lançaient des éclairs, et les autres blocards me regardaient avec méfiance. Je sentis quelqu'un me tirait la manche, c'était Eva.

    - C'est quoi ? demanda - t - elle.

    - Je ne sais pas.

    - Mais euh...

    - C'est une lettre...

    - De qui ?

    - Je ne sais pas...

    - De tes parents ? demanda - t - elle.

    Heureusement que les blocards étaient déjà tous partis.

    - Je... Je ne sais pas Eva, désolée.

    - Pourquoi tu l'ouvres pas ?

    - Je sais pas, Eva.

    - T'es pas marrante.

    Sur ce, elle s'éloigna en sautillant. Je regardais l'enveloppe blanche, les mains tremblantes.

    - Kaya ? demanda Newt qui se trouvait à côté de moi.

    -... Oui ?

    - Tu vas l'ouvrir ?

    - Je sais pas.

    - Arrête de répondre " Je sais pas ". Interdit de dire ça.

    - Ok, bientôt... Ou pas.

    Il me prit l'enveloppe des mains.

    - Je vais t'aider, mademoiselle qui à peur d'ouvrir une lettre !

    Puis il partit en courant.

    - Eh ! m'écriais - je.

    Et je le suivis. Il courait jusqu'au tronc d'arbre de d'habitude et commença à l'ouvrir. Je m'assis à côté de lui.

    - Je vais te la lire, déclara - t - il.

    - D'accord.

    Il commença.

    Cher Kaya,

    Vous devez sortir. En arrivant ici, tu as déclenchée le processus de fin. Vous devez trouver la sortie, n'oublie pas ce que je t'ai dis, ne l'oublie JAMAIS. Le Labyrinthe est un code. A partir de cet instant, il vous restera une semaine pour trouver la réponse.

    Maintenant, je vais répondre à tes questions. - Qui suis - je ? Je suis la chancelière Paige.

    - Que représente Newt pour toi ? Tout ( Newt haussa les sourcils )

    - Qui est Newt ? Un ami, un allié ou peut être autre chose.

    Ne te fie pas à ce que tu vois, Kaya. Et n'oublie pas...

    WICKED est bon.

     

    Newt s'arrêta de lire, surpris.

    - Waaa... C'était bizarre.

    - Effectivement, répondis - je encore sous le choc d'une telle dose de nostalgie.

    - Kaya, ça va ?

    - Oui, oui... Je crois.

    Newt parut gêné. Je crois que c'était à cause de cette phrase : " Que représente Newt pour toi ? Tout. "

    - Qu'est - ce que ça veux dire ? demandais - je à moi même.

    - Je ne sais pas... Tu ne sais vraiment pas ce qu'elle a pue voulu dire par " Tout " ?

    Je sentais mon cœur battre.

    - Euh... Non, enfin je ne crois pas.

    - Tu mens...

    - Non ! Je ne mens pas. Tu es un parfait inconnu pour moi...

    - Tu mens, je sais.

    - Mais...

    Il me lança un sourire moqueur. Je cédais.

    - Ok, commençais-je. Déjà, en arrivant j'avais vraiment cette impression de déjà vu. Et puis, dans mes rêves tu es toujours là...

    Il m'interrompis en levant la main.

    - Hein, moi ? Dans tes rêves ? Impossible.

    - Et pourquoi ?

    - Parce que je ne te connais pas.

    - Et bien moi non plus figure toi. A part cette sensation de déjà vu, me rêves et la lettre, j'ignore tout de toi, a part que tu es censé être tout pour moi ! dis-je en colère.

    - Euh... Pardon, je voulais pas t'énerver.

    J'enfuie ma tête entre mes genoux. J'ai envie de pleurer, mais je ne suis pas triste, juste en colère.

    - Pourquoi j'ai envie de pleurer ? murmurais - je.

    - Tu es triste ? demanda Newt.

    - Non, en colère.

    - Contre moi ?

    Je relevais la tête et je vus son regard inquiet. je m'efforçais de sourire.

    - Qu'est - ce que tu raconte ? Je crois que c'est impossible de se mettre en colère contre toi. 

    - Héhé ! lança - t - il en souriant.

    On resta là à réfléchir. Le soleil presque couché, Newt partit vers les portes sans rien dire... Je le suivis. Il y avait de l'agitation devant les portes. Je perdis Newt de vu et aperçut Amy, debout dans la foule. Je m'approchais d'elle.

    - Qu'est - ce qui se passe ? demandais - je.

    - Tu verras bien. répondit - elle sans me regarder.

    - Du nouveau dans le Labyrinthe ? demandais-je pour faire la conversation.

    Elle se tourna vers moi, le visage en colère.

    - Non. répondit - elle sèchement.

    Puis plus rien. Plus un mot. Je ne vis toujours pas Newt. Alby s'avança au milieu.

    - Amenez - le ! cria - t - il.

    Trois garçons sortirent de derrière la ferme en trainant Ben sur le sol. Je vis Newt du coin de l'œil, revenir avec une perche de 6 à 7 mètres de long.. A l'autre bout de la perche, un objet pendait. J'étais horrifiée, consciente de ce qu'ils allaient faire. 

    Ben était à genoux, la tête baissée, refusant de croisait les regards des blocards. Les trois garçons le redressèrent devant Alby, notre chef. 

    - Tu l'as bien cherché Ben, déclara Alby. La perche, Newt !

    Newt s'avança et tendis la perche à Alby. Je distinguais enfin le mystérieux objet, pendant à l'extrémité de la perche... Il s'agissait d'un collier.

    Alby ouvrit le collier pour le fixait au cou de Ben. Ce dernier leva enfin les yeux, des larmes brillaient.

    - S'il te plait, Alby implora Ben d'une voix tremblante. C'était à cause de la Transformation. J'ai pété les plombs pendant une seconde. Jamais je ne l'aurais tué. Je t'en prie, Alby... Je t'en supplie.

    Sans répondre, Alby tira sur le collier afin de s'assurer qu'il était bien fermé. Il s'éloigna de Ben en faisant glisser sa main sur toute la longueur de la perche. Parvenu au bout, il l'empoigna fermement et se tourna vers la foule, le visage déformé par la colère. Il avait un tout à coup un air maléfique.

    - Ben, tu es condamné au bannissement pour avoir tenté d'assassiner Thomas. Les matons ont rendu leur verdict, et leur décision est irrévocable. Tu ne pourras jamais revenir parmi nous, Jamais. ( Il marqua une pause ) Matons, venez prendre avec moi la perche du bannissement.

    Il avait dit tout ceci d'une voix grave et assurée. Un à un, plusieurs garçons sortirent des rangs et s'avancèrent. Newt, puis Minho... Il y avait aussi Winston. Il y avait 10 matons à intervalles régulier entre Alby et Ben. On entendit que les pleurnichement de Ben. Il jetait des regards affolés à droite et à gauche, tandis que le collier l'empêcher de se retourner pour voir la perche et les matons.

    - Pitié ! hurla Ben. Je vous en supplie, aidez moi ! Vous ne pouvez pas me faire ça !

    - Ta gueule ! rugit Alby

    Mais Ben l'ignora.

    - Au secours ! Aidez moi, s'il vous plait !

    Il nous regardait avec des yeux implorants. J'aperçus Thomas se cachait derrière un garçon.

    - Matons préparez vous ! cria Alby

    - Non, non, non marmonnait Ben. Je vous jure que je ne le ferai plus. Je vous en prie...

    Son cri était couvert par le fracas des portes en train de se refermer. Le sol tremblait, le mur de droite coulissa vers le gauche.

    - Maintenant ! cria Alby.

    Les matons poussèrent la perche vers le Labyrinthe, et la tête de Ben partie en arrière. Il cria plus fort que les bruit des portes et se laissa tomber à genoux. Mais un costaud aux cheveux bruns et au visage grimaçant, le releva. Je me demandais si j'allais pouvoir assister à la scène plus longtemps. Mes jambes tremblaient.

    - Non ! hurla Ben, la bave aux lèvres, tandis qu'il se débattait en tirant sur son collier.

    Mais la force des matons, irrésistible, poussait Ben hors du Bloc, alors que les portes se refermaient.

    - Non, répéta - t - il. Nooooon !

    Il planta ses pieds dans le sol, en vain, ne pouvant résister à la force des matons. Au prix d'un ultime effort, il parvint à pivoter pour faire face aux matons. Son regard injecté de sang, ses veines violacées... Ben n'avait plus rien d'humain. Mais les matons n'eurent aucunes hésitations à le pousser hors du bloc... Les portes se refermèrent et les cris cessèrent

     


    5 commentaires
  • [ Phase 1 - Partie 4 ]

    [ Thomas ]

    Je marchais en direction de la forêt, perdu dans mes pensés. Ce que nous avez dit Kaya me travaillais... " Le Labyrinthe est un code" ?  Tout ça, c'est du grand n'importe quoi, j'y comprend rien du tout. Je continuais à marcher quand j'entendis une branche craquée. Je me retourna mais ne vis personne.

    - Y a quelqu'un ? demandais - je.

    Rien. Pas de réponse. Je continuais ma route, tout mes sens en alerte. Un autre craquement de branche. J'entendis le bloc qui s'agitait au loin. Des gouttes de sueur perlaient mon front. Un autre craquement me fis sursautait, puis encore un autre.

    - Minho, je sais que c'est toi... dis - je stressé. Arrête un peu ta mauvaise blague !

    J'attendais un ricanement de sa part... Mais rien. Soudain, un cri. En un éclair quelqu'un se jeta sur moi et me plaqua au sol.

    - Je t'ai vu... THOMAS ! s'écria - t - il.

    Je ne reconnus pas tout de suite mon agresseur... C'étais Ben. Je me débattais.

    - Je t'ai vu !!! C'est à cause de toi !!! cria - t - il.

    Ses yeux étaient injectés de sang, on voyait ses veines violacées... Et son regard. J'avais l'impression qu'il voulait me bouffer tout cru.

    - A l'aide !!! cirais - je.

    - Personne ne t'entendra. dit - il. Je te déteste, Thomas. Je te hais !!! cria - t - il de plus belle.

    Je me débattais mais il était trop lourd. Je n'avais pas mon couteau sur moi. Puis, j'entendis un autre craquement de branche. Ben s'arrêta et se redressa pour regarder derrière lui. Un grand soulagement m'envahit. C'est Amy, qui était là, son arc tendu.

    - Qu'est - ce que tu fous, Ben ? demanda - t - elle.

    - On va tous crever à cause de lui ! s'écria - t - il.

    Amy ne tremblait pas. Même si cela ne faisait à peine 3 mois qu'elle se trouvait ici, on aurait dit qu'elle avait était là depuis toujours. Le regard vide elle pointa son arc sur Ben.

    - Fait quoi que se soit et je tire. dit - elle calmement.

    - Putain ! rugis Ben. Pour qui tu te prends ?! T'es là que depuis 3 mois à peine.

    - C'est Alby qui m'envois. Le bloc est en panique à cause de toi.

    - Tu peux pas me tuer ! rugis - t - il de plus belle.

    - Si j'en suis capable.

    Elle n'avait pas peur, contrairement à moi. Ben s'aperçut qu'elle n'avait pas l'intention d'abandonner. Il se tourna vers moi, et me regarda tel un animal qui s'apprêtait à dévorer sa proie. Je me levais rapidement et me mit à courir. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, je courais aussi vite que je le pouvais. Je savais que mon adversaire était aussi un coureur. J'entendis qu'il me poursuivait. Puis, j'entendis le bruit d'une flèche. Je me retournais et vit Ben à genoux. La flèche lui avait transpercé l'épaule.

    - Je vais te tuer Thomas. Tu vas voir ! cria Ben grimaçant de douleur.

    - Qu'est - ce que je t'ai fais ? demandais - je d'une voix tremblante.

    - Je vais te tuer !!!

    Il voulut s'élancer vers moi mais une autre flèche lui transperça l'autre épaule. Ben s'évanouit.

    - Pourquoi tu l'a pas tué ? demandais -je à Amy.

    - Alby m'a simplement dit de l'arrêtait. Pas de le tuer.

    - Merci. Qu'est - ce qu'on fait de lui ?

    - Je sais pas mais j'y touche pas.

    En effet, le sang de Ben n'avais pas de couleur normale. Il était noir, comme de l'huile. Amy partie, visiblement dégoutée par la simple vision de Ben. Je la suivit jusqu'au bloc. Je savais pourquoi Ben étais comme ça...

    [ Kaya ]

    Quand le calme fut revenu au bloc, 2 garçons trainaient un garçon évanouit. Il était en piteux état. Du sang sécher tachait ses habits et ses veines ressortaient de sa peau.

    - Qu'est ce qui lui est arrivé ? demandais - je à Newt.

    - Les griffeurs... murmura Newt.

    - Quoi ?! demandais - je.

    - Les griffeurs. répéta Newt.

    - Oui, j'ai entendue... Mais tu n'as pas dis qu'il sortaient que la nuit...? Ou quelque chose comme ça ?

    - Oui... dit Newt, absent.

    - Ben est resté enfermait dans le Labyrinthe la nuit ? demandais - je étonnée. Je croyais que personne n'avait survécu ? A part Thomas...

    - Non, il n'a pas était enfermé dans le Labyrinthe... Et c'est ce qui nous inquiète justement. Il s'est fait piqué en pleine journée.

    - Piqué ?

    - Oui, les griffeurs ont des espèces de seringues... Quand tu te fais piqué, tu reviens dans le bloc et tu prend le sérum... Puis, après ça, tu subis la Transformation. La Transformation te fait voir des flashs ne ton ancienne vie. C'est super douloureux apparemment.

    - Ah bon ? 

    - Tu te souviens des cris de Ben, hier ? Semblables à des cris d'animaux... C'est la Transformation qui fait ça.

    - ... Comment tu sais tout ça ?

    - C'est ce que Alby m'a raconté.

    - Il s'est fais piqué ?

    - Oui...

    Newt parut absent quelques secondes.

    - Bon ! s'exclama - t - il. Arrêtons de parler de ça tu veux ? J'ai envie de vomir à cause de ça.

    - Désolée...

    Un grand garçon à la peau noir vint vers nous, Alby.

    - Newt, y a un rassemblement dans 10 minutes.

    - D'accord. répondit Newt.

    - Un rassemblement ? demandais - je.

    Alby, qui ne semblait pas m'avoir remarqué, me regarda.

    - La nouvelle ! Désolée de ne pas t'avoir salué plus tôt, tocarde ! Mais j'étais très occupé.

    Puis, il se retourna vers Newt, visiblement pas intéressé à faire la causette avec moi.

    - Désolé Kaya ! C'est une urgence. A tout à l'heure. dit Newt.

    Il s'éloigna avec Alby me laissant seule. Je décida d'aller m'assoir sur le tronc de l'autre soir. J'aperçut Thomas qui avait eu le même idée. Il tremblait.

    - Thomas ? demandais - je.

    Il leva la tête vers moi. Il avait un regard apeuré.

    - Euh... Je peux m'assoir ?

    - Oui. dit - il d'une voix tremblante.

    - Je t'ai vu sortir de la forêt avec Amy. Puis Ben...

    Il sursauta.

    - Puis Ben, continuais - je, en ai sortit, trainait par 2 gars.

    ...

    - Qu'est ce qu'il t'as fait ? demandais - je.

    - Il... Il a dit qu'il voulait me tuais, chuchota Thomas. Il a dit... qu'il m'avait vu pendant la Transformation... Il s'est jeté sur moi. Il voulait vraiment ma mort, Kaya.

    Il pleurait. Teresa passait par là et vint s'assoir à côté de Thomas. Je décida de les laisser seuls. Je partis marchait un peu. A quoi ressembler les griffeurs ? La Transformation était - elle si terrible ? Apparemment oui.

    Je décida de me rapprocher de la porte du Labyrinthe la plus proche. Je regarda dedans... Puis je leva la tête pour regarder la hauteur des murs. Ils étaient gigantesques. Regarder en haut me donner presque le vertige. Je regardais le couloir du Labyrinthe, plongé dans la pénombre. J'avançais, un pas à la fois... Je devais sortir... Je ne peux pas rester enfermée ici éternellement, j'ai d'autres choses à faire... " D'autres choses à faire " ?

    - Kaya ! Cri une voix au loin. Kaya, n'y va pas !

    J'étais presque au niveau des portes quand quelqu'un me poussa violemment. Je tombas, tout aussi violemment... sur les fesses.

    - Oh ! Qu'est ce que tu fous, la nouvelle ? Cria mon agresseur.

    Je leva la tête et m'aperçut que c'était Gally.

    - Je voulais juste voir... Et puis, pourquoi on a pas le droit de sortir ?

    - Parce que. T'as vu ce que ces pourritures on fait à Ben ?

    - ...

    Newt arriva en courant. Plutôt en boitillant... Je n'avais jamais remarquée qu'il boitait.

    - Kaya... souffla - t - il. Qu'est ce qui t'as pris ?! Tu m'as fais peur !

    - Je voulais juste regarder ! Pas de panique !

    J'entendis Gally souffler puis partir. Newt m'aida à me relever.

    - S'il te plaît, ne me fais plus jamais peur comme ça.

    - D'accord.

    - Bon, on va à l'abattoir ?

    - Ah oui ! J'avais complètement oublié. A cause de ce qui s'est passé ce matin...

    On se mit en route.

    - Newt... Tu boîte tout le temps ? J'avais jamais remarqué. demandais - je.

    Il tourna la tête vers moi, il me souriait.

    - Je me suis fais ça quand j'étais coureur. Je courais et je me suis blessé à la cheville dans ce foutu Labyrinthe.

    - Ah...

    On arriva devant l'abattoir.

    - Bon, commença Newt. Je vais te présenter à Wiston, le maton.

    Wiston est un garçon couvert d'acné, petit et râblé, qui semblait beaucoup trop apprécier son boulot. Durant la première heure, il me fit visiter la grange. La deuxième heure se passa au contact des bête, les nourrir, les panser, réparer une barrière ramasser le plonk. [ Le plonk c'est quand on va au toilettes xD C'est la bruit que ça fait, et les blocards appellent ça du plonk ]. Je commençais à m'habituer peu à peu au langage du Bloc. La troisième heure était la plus pénible. J'ai du regarder Wiston égorger et dépecer un porc pour la cuisine. En m'éloignant pour la pause du midi, je me suis promis de ne jamais devenir trancheur.

    Je retrouva Newt, assis sur le tronc de d'habitude. Il mangeait un sandwich. Je m'assis à côté de lui, il me tendit un autre sandwich.

    - Désolé, j'ai pas pu t'attendre j'avais trop faim, dit - il.

    - C'est pas grave. Je n'ai pas très faim, je ne retournerai jamais à l'abattoir. dis - je en examinant mon sandwich.

    - C'est vrai que c'est pas génial comme boulot.

    - Il y a du porc dedans ? demandais - je. Parce que si il y en a, je ne mange pas ce sandwich. Je viens de voir un porc se faire égorger alors non merci.

    - Non, t'inquiète. Je crois que c'est du blanc de poulet.

    - D'accord, si tu le dis.

    Je me força à manger un peu. Soudain, Newt se leva, regardant vers les portes ouest.

    - Qu'est - ce qu'il fou là ? murmura Newt.

    - Quoi ? demandais-je

    Newt ne me répondit pas, posa son sandwich et commença à courir vers les portes ouest, en boitillant. Je fis de même  et le rattrapa. Je m'aperçu que Minho marchait vers nous en boitant lui aussi. Puis, ce dernier s'écroula à terre. Je me mis à sprinter. Quand j'arrivais vers lui, je me mis sur mes genoux.

    - Minho ? Minho ! Tu dors ? demandais - je.

    - T'es vraiment débile. railla - t - il.

    - Ah, toujours aussi désagréable. J'ai cru que tu mourrais. dis - je.

    Il se releva et se mit en tailleur. Newt arriva derrière moi.

    - Qu'est - ce que tu fous là, Minho ? demanda ce dernier.

    - Ferme ta gueule, frère. Va me chercher un verre d'eau, je peux à peine parler. dit - il à Newt.

    Je fut surprise que Newt obéi sans brocher.

    - Et ramène Alby aussi ! cria Minho.

    - Pourquoi il se laisse faire ? lui demandais - je.

    - Parce qu'on était les tout premier blocards figure - toi.

    - Ah...  Pourquoi t'es déjà rentrer ? Pourtant, l'autre jour, t'as crier sur Amy parce qu'elle était rentrer plus tôt. Et tu fais la même chose ? demandais - je.

    - Ecoute, cette tocarde n'en fais qu'a sa tête. Moi, je suis le maton et ce n'est pas par fainéantise que je suis rentré. J'ai trouvé un truc bizarre là dedans.

    Il montra le Labyrinthe des doigts.

    - T'as trouvé quoi? demandais - je curieuse.

    - Attendons Newt et Alby. Je suis pas sûre de pouvoir en parler en ta présence.

    - C'est gentil... dis -je plus bas.

    Minho ricana.  

    - Dans ce cas, je pars. dis - je en me lavant.

    Minho m'attrapa le bras.

    - Je rigolais. dit - il.

    Je me rassis.

    - Alors, quoi de beau aujourd'hui ? demanda - t - il.

    - J'étais à l'abattoir. Je ne mangerai plus jamais de porc.

    Minho ricana de plus belle. J'avais du mal à cerner son caractère. Il est vraiment imprévisible. Mais j'ai décidé que je l'aimais bien. Newt et Alby nous rejoignirent. 

    - Qu'est ce qui se passe Minho ? demanda Alby.

    - D'abord mon verre d'eau, dit celui - ci en montrant Newt du doigt.

    Newt lui passa le gobelet d'eau, qu'il avala d'une traite.

    - Ah ! Je me sens mieux. dit - il.

    - Bon tu nous dis ce qui se passe ou pas ? demanda Newt.

    Minho me montra de la tête.

    - C'est bon, parle. dit Alby en me regardant.

    - Donc, je courais dans le Labyrinthe, la vieille routine quoi... commença Minho.

    - Grouille ! s'exclama Alby.

    - Ok, ok. dit Minho en levant les mains. J'ai trouvé un cadavre.

    - Un cadavre ? demanda Newt.

    - Un cadavre de quoi ? demanda Alby.

    - Un cadavre de griffeur, les mecs. dit Minho l'air grave.

    Je le regardais les yeux écarquillés.

     

     


    2 commentaires
  • [ Phase 1 - Partie 3 ]

    [ Kaya ]

    - Kaya ! cira une voix derrière moi.

    C'était Newt.

    - Newt ! m'exclamais - je. Sérieux, tu m'as laissée toute seule toute la journée.

    - Désolé... J'étais avec Ben.

    - Ben ?

    - Les cris... Tu les as entendus ?

    - Oui, qui ne les aurais pas entendus ?

    - Eh ben c'était Ben.

    - Euh... Comment ? Pourquoi ?

    - Je t'expliquerai plus tard.

    - A quoi ça sert que tu me raconte ça pour ne pas me dire ce qu'il a ?

    - C'est compliqué, Alby ne veut pas que les nouveaux "le" voit.

    - Mouais...

    - Tu as fais la rencontre d'autres blocards ? Il ne faudrait pas que je reste ton seul ami ! plaisanta - t - il.

    - J'ai fais la connaissance de Chuck, Eva et, à ma grande surprise, Amy.

    - Amy ?! Elle est venue te parler ? Et pourquoi elle est déjà là ? demanda - t - il étonné.

    - Déjà, elle n'était pas venue me parler à moi. Elle était venue voir Eva. Comme j'étais là, on a discutées un peu. Et je crois qu'elle était fatiguée ou un truc du genre. C'est pour ça qu'elle est revenue plus tôt.

    - Elle n'en fait qu'a sa tête ! s'exclama - t - il.

    Nous avons marcher jusqu'au tronc d'hier soir. On s'est assis et on a parlés. Newt est la seule personne à qui je puisse faire confiance... Pour l'instant.

    - Demain je t'emmène à l'abattoir. Pour tester le job. déclara - t - il. 

    - L'abattoir... Vraiment, je ne suis pas sûre de vouloir y aller. Le nom ne m'attire guère.

    - T'es obliger ma vieille !

    - Je suis pas vieille ! D'après Chuck, j'ai 16 ans... C'est toi le vieux. 

    - D'après Chuck, j'ai 17 ans ! s'exclama - t - il avant de tirer la langue.

    Nous avons parler jusqu'au coucher du soleil. Les coureurs étaient tous rentrés. Minho est passé devant nous, demandant où se trouver Amy. Il n'avait pas l'air très content. Je lui ai donc indiqué ou elle se trouver. 

    Ils repassèrent devant nous et j'entendis Minho lui dire.

    - Putain, ne refait plus jamais ça, ok ? Je... On s'est inquiéter quand on t'a pas vu rentrer. 

    - Je suis fatiguée à courir tout les jours moi !

    Ils s'arrêtèrent, visiblement en train de se disputer.

    - Moi ça fait 3 ans que je cours dans ce foutu labyrinthe ! Toi ça fais même pas 3 mois ! cria - t - il.

    Newt et moi nous nous regardons puis décidons d'aller voir ce qu'il se passe.

    - Et puis, si t'es si fatiguée, arrête ton boulot !

    Newt me chuchota à l'oreille : "  Ça ne ressemble pas à Minho de se mettre autant en colère... Si tu veux mon avis, il s'es fait du soucis pour sa copine " Je rigolais. On arrivais à côté d'eux.

    - Qu' est - ce qu'il se passe ? demanda Newt.

    - Elle est sortit du labyrinthe au moins 2 h à l'avance. répondit Minho un peu plus calme.

    - Et alors ? demanda Newt.

    - Et alors ?! répondit Minho. Je me suis inquiété pour elle !

    Newt pouffa.

    - Quoi ?! demanda Minho.

    - Rien. C'est juste que depuis 3 ans, je t'ai jamais vu aussi inquiet... Surtout pour une fille.

    Le visage de Minho s'empourpra, puis il partit d'un pas rageur.

    - Je crois qu'il t'aime bien, dit Newt à Amy.

    - La ferme, Newt. répondit Amy.

    Puis elle partit dans la même direction que Minho.

    - Pourquoi elle le suit ? demandais - je.

    - Les coureurs se regroupent dans leur "base" pour mettre sur papier les plans qu'ils ont relevés.

    - Ah...

    Le boulot de coureur m'attire beaucoup. J'aimerais en faire partit.

    Et puis il y eu ce bruit... Le bruit des portes qui se referment. Je sentis l'angoisse m'envahir, j'avais du mal a respirer. Je m'accrocha à l'épaule de Newt et me plia en deux.

    - Kaya ? Qu'est - ce qui ne va pas ? demanda - t - il.

    - Je... J'arrive... J'arrive pas à... respirer... essayais- je de murmurer. Je... ne supporte... pas ... cette sensation... d'emprisonnement...

    Pourquoi ça arrivait ? Hier tout aller bien, pourtant. J'entendis Newt crier, mais rien n'étais plus fort que la peur qui était bien présente dans mon cœur. Je fermais les yeux et laissa les ténèbres m'envahir.

    *

    J'avais 10 ou 11 ans, j'étais assise à côté de Newt. Toujours Newt. Des gens allaient et venaient devant nous. Une femme aux traits fatigués nous parlait. Je me concentrer pour écouter ses paroles.

    - Vous devez comprendre que c'est très important, les enfants. commença - t - elle. Quand vous irez dans le Labyrinthe, quand tout sera prêt. N'oubliez pas, le Labyrinthe est un code.

    - D'accord, Madame la Chancelière ! répondis - je.

    Celle qui répondait, n'était pas moi. J'étais là, sans être là. J'étais juste spectatrice.

    - Le Labyrinthe est un code. répéta Newt. D'accord.

    Puis la femme colla un sourire forcé sur son visage et partie.

    *

    J'ouvre les yeux, mes paupière sont lourdes. Je réussis tant bien que mal a les ouvrir. Je vois Newt, endormit sur une chaise. Je suis sur un lit.

    - Newt ? dis - je doucement.

    Aucune réponse.

    - Eh ! dis - je un peu plus fort. Newt !

    Il ouvra les yeux.

    - Désolée... murmurais - je.

    - C'est pas grave. dit - il. Tu te sens mieux ?

    - Oui, merci. J'ai dormie combien de temps ?

    Il consulta sa montre.

    - 10 heures, répondit - il. Il est 4 heure du matin.

    - Désolée de t'avoir réveillé. Tu veux échanger nos place ? Je n'ai plus sommeil, tu dois avoir mal au dos sur cette chaise.

    - Je veux bien. dit - il endormi. J'ai un peu la flemme de retourner dans ma chambre.

    - On est où en fait ?

    - A l'infirmerie. Du moins c'est ce qui s'en rapproche le plus.

    Je me levais, on échangea nos place. Avant de m'assoir sur la chaise, Newt m'attrapa le bras.

    - Bonne nuit. dit - il. Si tu veux te rendormir, tu pourras me pousser un peu et t'incruster. Dans le lit...

    - Euh... Merci ? répondis - je.

    Il ricana puis se retourna et ferma les yeux. Je m'assis sur la chaise. Je ne réussis pas à me rendormir, pensant et repensant à mon rêve. " Le Labyrinthe et un code ".

    La montre de Newt sonna et je sursautais. Il ouvrit les yeux doucement.

    - Salut... Bien dormie ? demanda - t - il.

    - Disons que quelqu'un est venue piquer ma place à 4 heure du mat'. plaisantais - je.

    - Disons que tu m'avais proposer d'échanger nos places... Alors j'ai juste accepté, à cause de mon mal de dos.

    On pouffa de rire.

    - Qu'est ce qui s'est passé hier soir ? demanda - t - il.

    - Je crois que j'ai fais une crise d'angoisse. Peut être que j'étais claustrophobe avant.

    - Peut être.

    Je décida de parler à Newt de Mon rêve. Je lui racontais tout hormis le fait qu'il était là.

    - Il faut en parler à Tommy et à Teresa. décida Newt.

    - Oui...

    - Le Labyrinthe est une code... Le labyrinthe est un code...

    - Au lieu de répéter cette phrase bêtement, m'exclamais - je. On ferai mieux d'aller les trouver !

    Puis, on courut trouver Thomas et Teresa. Ils prenaient leur petit déjeuner en compagnie de Minho et Amy. Ces deux là n'avez plus l'air fâchés. Arrivés à leur table, on leur raconta mes rêves.

    - Je fais aussi des rêves un peu comme ça. commença Thomas. Mais moi c'est sous forme de flashs. Tu es sûre que tu ne te rappelle de rien d'autre ?

    J'ouvris la bouche mais je préféra ne rien dire à propos de Newt.

    - Crache le morceau ? fit Minho.

    - Non, rien... répondis - je.

    - T'es sûre ? demanda Teresa.

    - Oui.

    - D'accord fit Thomas.

    Amy regarda sa montre.

    - Je vais faire un tour, il nous reste un peu de temps. déclara - t - elle.

    Elle se leva et partit. Minho la regarda s'en aller puis se remit à manger.

    - Je vais faire un tour aussi. déclara Thomas.

    Il se leva et partit aussi. Minho le regarda très bizarrement et se remit à manger.

    - Qu'est - ce qu'ils ont ? demandais - je.

    - Va savoir ce qui s'passe dans leurs têtes ! s'exclama Minho.

    - Tu t'es réconcilier avec Amy ? demanda Newt.

    Minho fit oui de la tête .

    - En même temps, on sait tous que tu peux pas lui résister ! plaisanta Newt.

    Minho se leva visiblement très énervé.

    - La ferme Newt ! Si tu dis ça encore une seule fois, je te jette du haut de la falaise ! s'écria - t - il.

    - C'était juste pour rigoler. dit Newt en levant les mains.

    - Ok. dit Minho simplement.

    Il se rassit et repris sa conversation avec Newt . Minho était imprévisible. Il changeait très vite de caractère... Mais il était marrant.

    Je me remis à manger quand on entendis un cri : " Ben c'est enfui !!! " Newt, Minho et Teresa semblaient inquiets, ils se levèrent tout les 3 paniqués...

     

     

     

     


    2 commentaires
  • [ Phase 1 - Partie 2 ]

    [ Kaya ]

     

    - Kaya... Kaya, réveille toi.

    J'ouvre lentement les yeux, c'est Newt.

    - Il est quelle heure ? demandais-je.

    - 6 ou 7 heure du matin.

    - Je veux dormir... C'est quoi ces horaires de fous ?

    Il rit.

    - Aller, lève toi !

    Il prend mon bras et me tire.

    - Aujourd'hui, je te fais visiter, mais d'abord, le petit déjeuner. me dit - il.

    - Noooon je veux retourner dormir !

    - Désolé !

    Je me demande si je doit lui dire qu'il était dans mon rêve. Il m'emmena au réfectoire, et s'assis à la table de Thomas, Teresa et de (je crois) Minho et Amy. Je m'assis donc à côté de Newt étant la seule personne que je connaissais vraiment.

    - Salut ! lança Newt.

    - 'Lut, dit Minho, il se tourna vers moi. La nouvelle ! Kaya... Je crois ? Comment ça va la bleue ?

    - La bleue ? demandais - je.

    - Laisse tomber, moi c'est Minho.

    Il se remit à manger. Thomas et Teresa me dirent bonjour en même temps. Amy, la fille à côté de Minho ne m'accorda pas un seul regard. Elle est asiatique, elle a de long cheveux châtains et de magnifiques yeux. Des yeux vairons, un vert et un marron très clair.  A mon avis, elle n'est pas que Asiatique. A part Newt, Thomas et Teresa, il ne sont pas tous très agréables. Après le petit déjeuner, Minho, Thomas et Amy se dirigent vers les portes, Teresa  part je ne sais où. Newt me dis d'attendre devant le réfectoire. J'aperçois Hana, qui s'approche.

    - Kaya ! Bonjour, me dit - elle en souriant.   

    - Bonjour, répondis -je.

    - Alby et Newt sont occupés donc c'est moi qui te fais visiter.

    J'entendis un cris inhumain. Je regardais dans tout les sens, tendue.

    - Qu'est - ce que c'était ? demandais-je.

    Hana ne montra pas la moindre surprise.

    - Tu sauras bientôt. Tu n'as pas le droit de le voir.

    - "Le" c'est une personne ?

    Un autre cri.

    - ... Bon ! s'exclama - t - elle en ignorant le bruit. Je vais te faire visiter.

    On commença par la boîte. L'endroit ou je suis arrivée, je crois.

    - C'est la boîte, commença Hana. Une fois par semaine, elle nous amène du matériel, de la nourriture, des vêtements et une fois par mois, elle nous amène un nouveau.

    - Qui nous envois tout ça ?

    - Des gens sûrement. Ces tocards nous fournissent l'électricité et de l'eau, heureusement sinon on serrait déjà tous morts. plaisanta - t - elle. Ecoute moi, le bloc se divise en 4 parties : le jardin, l'abattoir, la ferme et le terminus.

    Je secoua la tête, confuse.

    - Le jardin, commença - t - elle en pointant le coin nord-est. On y plante des fruits et des légumes. (Elle indiqua le coin sud-est ) l'abattoir : c'est là où on élève et où on tue les bêtes. ( Elle tendit le doigt vers une cabane, donnant l'impression de pouvoir s'écrouler à tout moment ) La ferme : On dort dedans, mais la plupart d'entre nous dorment dehors.

    Elle fit une pause puis indiqua le coin sud-ouest, le bosquet bordé d'arbres malades et de bancs.

    - Là c'est le terminus. Le cimetière se trouve au fond, au milieu des arbres. Pas grand-chose à dire. On vient là pour s'assoir et souffler un moment, ou traîner un peu, selon l'humeur... Tu vas passer les deux prochaines semaines à bosser pour chaque maton, jusqu'à ce qu'on sache ce qui te convient le mieux.

    Je fis oui de la tête, elle sourit. Je la trouver un peu plus froide qu'hier, comme si elle n'avait pas de temps à perdre avec moi.

    - Hana ...? Est - ce que ça va ? demandais - je.

    - Oui ! Je suis juste un peu pressée... Mais ce n'est rien !

    - Tu peux y aller... Je demanderais le reste à Newt...

    On entendit un autre cris. Un éclair de douleur passa dans les yeux d'Hana.

    - Tu es sûre ? demanda - t - elle.

    - Dépêche toi d'y aller !

    - Ok ! Si tu as des questions, n'hésite pas à demander à Chuck ! Il devrait être en train de nettoyer les douche, cria - t - elle en s'éloignant.

    Je resta plantée là quelques minutes et me décida d'aller trouver ce fameux Chuck. Je ne regardais pas où je marchais, me posant des questions sur ces cris qui n'avaient rien d'humain. Je bouscula quelqu'un, ce qui me fit tomber en arrière, sur les fesses. Je levais la tête pour m'excuser et vit le garçon blond aux sourcils froncés, Gally.

    - Déso... commençais-je.

    - Putain ! Fait gaffe la nouvelle ! cria - t - il.

    Je me relevais.

    - J'ai dis désolé ! m'exclamais - je. Qu'est - ce que t'as contre moi, je comprend pas ! Tu me déteste ?

    - Peut être... ou peut être pas. Tu sais "Kaya" ? Fait gaffe, regarde où tu marche...

    Il s'éloigna. Je me mis à marcher, cherchant les douches. Je les trouvais enfin et me dirigeais vers elles. J'aperçois un garçon et une fille. Je suppose que le garçon est Chuck, il est petit et gros, il a les cheveux bouclés. Ce gamin ne devait pas avoir plus de 13 ans. La petite fille à côté de lui, j'en déduis que c'est Eva. Elle doit avoir 7 ou 8 ans. Elle parle et rigole avec Chuck. Eva me voit, se lève et viens vers moi en courant.

    - La nouvelle ! s'écria - t - elle. Tu es trop jolie !

    - Merci... mais je ne serai jamais aussi mignonne que toi ! lui dis -je en m'accroupissant pour être à sa taille.

    En effet, Eva a de long cheveux blond et bouclés et de grands yeux bleus qui brillaient.

    - Merci, dit - elle en sautant de joie. Moi c'est Eva ! Et toi, comment tu t'appelle ?

    - Moi c'est Kaya !

    Elle me sourit, puis retourne vers Chuck. Le fait de voir quelqu'un de chaleureux dans cet endroit misérable me remonta le moral. Chuck me regardais en souriant.

    - Salut la nouvelle ! lança - t - il.

    - Salut ! Chuck c'est ça ? demandais-je.

    - Exacte ! ... Attend, comment tu connais mon prénom ?

    - Hana m'a parlée de toi. Qu' est -ce que tu fais ? demandais-je.

    - Je travail. répondit - il simplement.

    - C'est une honte de faire travailler des gamins.

    - J'ai 13 ans.

    - Tu es encore un gamin.

    - Si tu veux. J'en dirais autant de toi, tu dois avoir 16 ans à tout casser.

    - T'es sûr ?

    - Plus ou moins.

    Eva revient vers moi en marchant cette fois ci. Elle a de petites fleurs dans les mains.

    - Tu peux m'aider à faire une couronne de fleurs ? demanda - t - elle.

    Je m'assis sur l'herbe.

    - Bien sûr !

    Elle me tendit les fleurs, toute joyeuse. Je commençais à faire la couronne.

    - En fait, c'est pour qui ?

    - Pour ma maman, quand je vais la revoir... dit - elle d'un air innocent.

    Chuck avait entendu et un éclair de douleur passa dans son regard. Je commençais à comprendre une chose. Pendant que Eva travailler joyeusement sur sa couronne, je demanda à Chuck combien de temps ils étaient ici... 3 ans... Et pas une seule sortie.

    - Je suis sûre que cette couronne va plaire à ta maman, répondis - je à Eva.

    - C'est vrai, tu crois ? demanda - t - elle.

    J'avais envie de pleurer. Comment cette petite fille innocente c'était - elle retrouver ici, séparée de ses parents.

    - J'en suis sûre, répondis-je en ravalant mes larmes.

    - D'accord, me dit Eva.

    Puis elle se continua de faire sa couronne en chantant.

    J'ai passer l'après - midi avec eux.

    Amy était rentrée plus tôt aujourd'hui, et à mon grand étonnement elle se dirigea vers nous. Eva se levait en courant pour aller lui faire un câlin.

    - Salut Eva. dit Amy d'une voix étonnamment douce.

    - Bonjour !!! répondit Eva.

    On aurait dit des sœurs. Eva pris la main d'Amy et l'amena vers moi.

    - C'est Kaya, dit Eva.

    - Je sais... dit Amy.

    Eva lâcha la main d'Amy pour aller aider Chuck.

    - Ne crois pas que je suis comme ça avec tout le monde ici, dit Amy d'une voix plus dur.

    - Tu as quelque chose contre moi ? demandais-je.

    - Non... dit - t - elle en s'asseyant à côté de moi. Eva... C'est comme une petit sœur. On se connais que depuis même pas 3 mois... Mais c'est grâce à elle que je perd pas la boule.

    - C'est vrai qu'elle m'a redonnée le sourire aujourd'hui.

    Amy me regarda, elle a un regard très dur.

    - Je me suis pas présentée... Moi c'est Amy.

    - Et moi Kaya...

    Il y eu un blanc.

    - C'est dur d'être coureuse ? demandais - je.

    Elle soupira.

    - Plutôt, oui. Je suis crevée tout les soirs... Mais au moins, je me bouge les fesses et je cherche une sortie.

    - T'as raison...

    J'avais décidée que j'aimais bien Amy. Malgré sa froideur, je crois qu'elle a un fond gentil.

    - C'est pas encore le soir, pourquoi t'es déjà rentrée ? demandais-je.

    - Je t'ai dit, je suis crevée ! J'avais déjà fini ma section alors je suis rentrée plus tôt, au lieu de trainer dans ce foutu labyrinthe. Minho ne m'en voudra pas. Maintenant je vais pouvoir dormir.

    Elle mit ses mains derrière sont cou et se laissa tomber en arrière. J'avais quelques questions mais je décider d'attendre. Amy devait avoir mon âge... Mais pourtant, elle était si forte. Je resta assise pendant 1 heure ou 2.

    Je décida d'aller me dégourdir les jambes. Je marcher depuis 20 minutes...


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires