• Le Labyrinthe - Partie 5

    [ Phase 1 - Partie 5 ]

    [ Kaya ]

     Un cadavre de griffeur ? Je n'ai jamais vu de griffeur, mais a en voir la tête de Newt et Alby, ça ne devait pas arriver souvent.

    - Pourquoi tu l'as pas ramené ? demanda Alby.

    Minho ricana.

    - Tu rigole, mec ? Ces trucs doivent peser au moins 1/2 tonne ! s'exclama - t - il.

    - Il faut qu'on voit ça. dit Newt.

    - Compter pas sur moi pour y aller ! s'exclama Alby. Plus JAMAIS.

    - J'irais, alors... dit Newt calmement.

    - Avec ta patte folle ? C'est pas très loin... Mais... commença Minho.

    - Peu importe ! C'est bizarre... Il faut absolument qu'on voit ça.

    - On verra demain. dit Minho.

    - Je veux y aller aussi... dis - je tout bas.

    Mais ils m'avaient tout les 3 entendu. Ils se mirent à rire. Je me leva, vexée.

    - Ok, c'est pas grave, dis je calmement. Je trouverais bien un moyen d'aller dedans.

    Puis je m'éloignais.

    " Kaya ! " entendis - je au loin. Mais je ne me retourna pas. Je ralentis le pas, je réfléchissais.

    Newt me rattrapa.

    - Eh ! dit - il. Désolé.

    - ...

    Je continuais à marcher.

    - Je veux pas que tu ailles là bas. commença - t - il.

    - Mais moi je veux y aller. Depuis quand je dois t'écouter ? demandais - je.

    - Tu ne peux pas y aller.

    - Si ! Et pourquoi tu veux pas que j'y aille ? Tu as dis que les griffeurs ne sortaient que la nuit. Je ne cours aucun danger !

    - Sauf que c'est compliqué. Ben c'est fait piqué en pleine journée.

    - Il faudra bien y aller un jour... murmurais - je.

    - Non... répondit - il.

    Je le regarder.

    - Tu comptes pas rester ici jusqu'à la fin de ta vie quand même ?

    - Peut être... dis - il les yeux dans le vide.

    - C'est n'importe quoi !

    Je m'éloigna d'un pas rageur quand j'entendis une alarme. Je me retournais vers Newt, il haussa les épaules et me rejoignis.

    - Viens, on va voir ce que c'est. C'est pas normal.

    Il me pris la main et courras vers la boîte en m'entrainant. Les blocards étaient tous rassemblés au dessus de la boîte. J'entendis quelques chuchotement " Pourquoi l'alarme à retentie ? Y a personne ". " C'est pas normal ".

    - Newt... Hana m'a dit que la boîte remontais une fois toutes les semaines pour nous apporter des provisions. Alors pourquoi c'est " pas normal " ? demandais - je

    - La boîte remonte toute les semaines, oui. Mais l'alarme ne retentie que quand il y a un nouveau, c'est à dire tout les mois. Ce n'est pas normal que l'alarme ai retentie puisqu'il n'y a personne. Et puis, la boîte ne devrait même pas remonter, ça fait que 2 jours que t'es là.

    Je regardais à l'intérieur de la boîte. Il y avait des provisions, des vêtement etc. Puis au centre, une enveloppe blanche.   

    - Il y a quelque chose... Au centre, dis - je.

    Je vis Gally sautait dans la boîte, prendre l'enveloppe dans ses mains... Et se retournais vers moi.

    - C'est pour toi.

    - Hein ?

    - C'est pour toi, dit il. Il est écrit " Kaya " sur l'enveloppe.

    Tout le monde me regardait. Gally me tendis l'enveloppe et remonta. Ses yeux lançaient des éclairs, et les autres blocards me regardaient avec méfiance. Je sentis quelqu'un me tirait la manche, c'était Eva.

    - C'est quoi ? demanda - t - elle.

    - Je ne sais pas.

    - Mais euh...

    - C'est une lettre...

    - De qui ?

    - Je ne sais pas...

    - De tes parents ? demanda - t - elle.

    Heureusement que les blocards étaient déjà tous partis.

    - Je... Je ne sais pas Eva, désolée.

    - Pourquoi tu l'ouvres pas ?

    - Je sais pas, Eva.

    - T'es pas marrante.

    Sur ce, elle s'éloigna en sautillant. Je regardais l'enveloppe blanche, les mains tremblantes.

    - Kaya ? demanda Newt qui se trouvait à côté de moi.

    -... Oui ?

    - Tu vas l'ouvrir ?

    - Je sais pas.

    - Arrête de répondre " Je sais pas ". Interdit de dire ça.

    - Ok, bientôt... Ou pas.

    Il me prit l'enveloppe des mains.

    - Je vais t'aider, mademoiselle qui à peur d'ouvrir une lettre !

    Puis il partit en courant.

    - Eh ! m'écriais - je.

    Et je le suivis. Il courait jusqu'au tronc d'arbre de d'habitude et commença à l'ouvrir. Je m'assis à côté de lui.

    - Je vais te la lire, déclara - t - il.

    - D'accord.

    Il commença.

    Cher Kaya,

    Vous devez sortir. En arrivant ici, tu as déclenchée le processus de fin. Vous devez trouver la sortie, n'oublie pas ce que je t'ai dis, ne l'oublie JAMAIS. Le Labyrinthe est un code. A partir de cet instant, il vous restera une semaine pour trouver la réponse.

    Maintenant, je vais répondre à tes questions. - Qui suis - je ? Je suis la chancelière Paige.

    - Que représente Newt pour toi ? Tout ( Newt haussa les sourcils )

    - Qui est Newt ? Un ami, un allié ou peut être autre chose.

    Ne te fie pas à ce que tu vois, Kaya. Et n'oublie pas...

    WICKED est bon.

     

    Newt s'arrêta de lire, surpris.

    - Waaa... C'était bizarre.

    - Effectivement, répondis - je encore sous le choc d'une telle dose de nostalgie.

    - Kaya, ça va ?

    - Oui, oui... Je crois.

    Newt parut gêné. Je crois que c'était à cause de cette phrase : " Que représente Newt pour toi ? Tout. "

    - Qu'est - ce que ça veux dire ? demandais - je à moi même.

    - Je ne sais pas... Tu ne sais vraiment pas ce qu'elle a pue voulu dire par " Tout " ?

    Je sentais mon cœur battre.

    - Euh... Non, enfin je ne crois pas.

    - Tu mens...

    - Non ! Je ne mens pas. Tu es un parfait inconnu pour moi...

    - Tu mens, je sais.

    - Mais...

    Il me lança un sourire moqueur. Je cédais.

    - Ok, commençais-je. Déjà, en arrivant j'avais vraiment cette impression de déjà vu. Et puis, dans mes rêves tu es toujours là...

    Il m'interrompis en levant la main.

    - Hein, moi ? Dans tes rêves ? Impossible.

    - Et pourquoi ?

    - Parce que je ne te connais pas.

    - Et bien moi non plus figure toi. A part cette sensation de déjà vu, me rêves et la lettre, j'ignore tout de toi, a part que tu es censé être tout pour moi ! dis-je en colère.

    - Euh... Pardon, je voulais pas t'énerver.

    J'enfuie ma tête entre mes genoux. J'ai envie de pleurer, mais je ne suis pas triste, juste en colère.

    - Pourquoi j'ai envie de pleurer ? murmurais - je.

    - Tu es triste ? demanda Newt.

    - Non, en colère.

    - Contre moi ?

    Je relevais la tête et je vus son regard inquiet. je m'efforçais de sourire.

    - Qu'est - ce que tu raconte ? Je crois que c'est impossible de se mettre en colère contre toi. 

    - Héhé ! lança - t - il en souriant.

    On resta là à réfléchir. Le soleil presque couché, Newt partit vers les portes sans rien dire... Je le suivis. Il y avait de l'agitation devant les portes. Je perdis Newt de vu et aperçut Amy, debout dans la foule. Je m'approchais d'elle.

    - Qu'est - ce qui se passe ? demandais - je.

    - Tu verras bien. répondit - elle sans me regarder.

    - Du nouveau dans le Labyrinthe ? demandais-je pour faire la conversation.

    Elle se tourna vers moi, le visage en colère.

    - Non. répondit - elle sèchement.

    Puis plus rien. Plus un mot. Je ne vis toujours pas Newt. Alby s'avança au milieu.

    - Amenez - le ! cria - t - il.

    Trois garçons sortirent de derrière la ferme en trainant Ben sur le sol. Je vis Newt du coin de l'œil, revenir avec une perche de 6 à 7 mètres de long.. A l'autre bout de la perche, un objet pendait. J'étais horrifiée, consciente de ce qu'ils allaient faire. 

    Ben était à genoux, la tête baissée, refusant de croisait les regards des blocards. Les trois garçons le redressèrent devant Alby, notre chef. 

    - Tu l'as bien cherché Ben, déclara Alby. La perche, Newt !

    Newt s'avança et tendis la perche à Alby. Je distinguais enfin le mystérieux objet, pendant à l'extrémité de la perche... Il s'agissait d'un collier.

    Alby ouvrit le collier pour le fixait au cou de Ben. Ce dernier leva enfin les yeux, des larmes brillaient.

    - S'il te plait, Alby implora Ben d'une voix tremblante. C'était à cause de la Transformation. J'ai pété les plombs pendant une seconde. Jamais je ne l'aurais tué. Je t'en prie, Alby... Je t'en supplie.

    Sans répondre, Alby tira sur le collier afin de s'assurer qu'il était bien fermé. Il s'éloigna de Ben en faisant glisser sa main sur toute la longueur de la perche. Parvenu au bout, il l'empoigna fermement et se tourna vers la foule, le visage déformé par la colère. Il avait un tout à coup un air maléfique.

    - Ben, tu es condamné au bannissement pour avoir tenté d'assassiner Thomas. Les matons ont rendu leur verdict, et leur décision est irrévocable. Tu ne pourras jamais revenir parmi nous, Jamais. ( Il marqua une pause ) Matons, venez prendre avec moi la perche du bannissement.

    Il avait dit tout ceci d'une voix grave et assurée. Un à un, plusieurs garçons sortirent des rangs et s'avancèrent. Newt, puis Minho... Il y avait aussi Winston. Il y avait 10 matons à intervalles régulier entre Alby et Ben. On entendit que les pleurnichement de Ben. Il jetait des regards affolés à droite et à gauche, tandis que le collier l'empêcher de se retourner pour voir la perche et les matons.

    - Pitié ! hurla Ben. Je vous en supplie, aidez moi ! Vous ne pouvez pas me faire ça !

    - Ta gueule ! rugit Alby

    Mais Ben l'ignora.

    - Au secours ! Aidez moi, s'il vous plait !

    Il nous regardait avec des yeux implorants. J'aperçus Thomas se cachait derrière un garçon.

    - Matons préparez vous ! cria Alby

    - Non, non, non marmonnait Ben. Je vous jure que je ne le ferai plus. Je vous en prie...

    Son cri était couvert par le fracas des portes en train de se refermer. Le sol tremblait, le mur de droite coulissa vers le gauche.

    - Maintenant ! cria Alby.

    Les matons poussèrent la perche vers le Labyrinthe, et la tête de Ben partie en arrière. Il cria plus fort que les bruit des portes et se laissa tomber à genoux. Mais un costaud aux cheveux bruns et au visage grimaçant, le releva. Je me demandais si j'allais pouvoir assister à la scène plus longtemps. Mes jambes tremblaient.

    - Non ! hurla Ben, la bave aux lèvres, tandis qu'il se débattait en tirant sur son collier.

    Mais la force des matons, irrésistible, poussait Ben hors du Bloc, alors que les portes se refermaient.

    - Non, répéta - t - il. Nooooon !

    Il planta ses pieds dans le sol, en vain, ne pouvant résister à la force des matons. Au prix d'un ultime effort, il parvint à pivoter pour faire face aux matons. Son regard injecté de sang, ses veines violacées... Ben n'avait plus rien d'humain. Mais les matons n'eurent aucunes hésitations à le pousser hors du bloc... Les portes se refermèrent et les cris cessèrent

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 30 Novembre 2014 à 13:51

    Waw !! La suite :') ! 

    2
    Dimanche 30 Novembre 2014 à 13:53

    Merci. La suite quand j'aurais le courage d'écrire :')

    3
    Mardi 2 Décembre 2014 à 18:15

    Je t'envoie du courage par télépathie :"3

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    4
    Mardi 2 Décembre 2014 à 20:48

    Mdr :D Vas - y !

    5
    Mercredi 3 Décembre 2014 à 18:09

    *courage-bambou-cerise-panda-patate-courage-bambou-cerise-panda-patate*

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